De moins en moins d’entreprises en bourse, pourquoi ?
Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan Chase, la plus grande banque au monde, a récemment publié sa lettre annuelle aux actionnaires. Il évoque un thème particulièrement intéressant : la désillusion grandissante vis-à-vis des marchés cotés.
LE DÉCLIN DES ENTREPRISES COTÉES
Jamie Dimon constate que le nombre d’entreprises américaines cotées en bourse est en chute libre. En 1996, il y avait 7 300 entreprises cotées, mais aujourd’hui, il n’en reste plus que 4 300. À l’inverse, le nombre d’entreprises privées détenues par des fonds de private equity est passé de 1 900 à 11 200.
RETOUR SUR L’HISTOIRE DES MARCHÉS COTÉS
Le premier titre listé aux États-Unis date de 1792. Après 200 ans d’augmentation du nombre d’entreprises cotées, le phénomène s’est inversé. Chez BDL Capital Management, ils voyent des avantages et des inconvénients à ce mouvement du public vers le privé, mais dans l’ensemble, c’est une mauvaise nouvelle pour la transparence de l’information et les petits épargnants.
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LES CONSÉQUENCES DE LA PRIVATISATION DES ENTREPRISES
La bourse démocratise le capitalisme et permet à chacun de profiter de la croissance économique. Plus les entreprises sont privées et détenues par les fonds de Private Equity, plus l’enrichissement est l’affaire de quelques « happy few ».
LES TROIS GRANDS EXCÈS QUI AFFAIBLISSENT LES MARCHÉS COTÉS
Il y a trois grands excès qui affaiblissent les marchés cotés : une bureaucratie tentaculaire, un pouvoir démesuré des agences de conseil en votes et une influence grandissante de la gestion passive.
| La bureaucratie tentaculaire
Le visage de la bureaucratie se dessine notamment dans l’augmentation exponentielle des normes, directives et autres obligations de reporting auxquelles les entreprises cotées doivent se conformer. Sur longue période, ce phénomène asphyxie et décourage.
| Les agences de conseil en vote
Les agences de conseil en vote, notamment ISS et Glass Lewis, ont pris trop de pouvoir et biaisent la gouvernance des entreprises cotées. Elles prodiguent des conseils de vote suivis par la majorité des investisseurs, souvent de manière normative et dogmatique.
| La gestion passive
La gestion passive constitue le troisième excès. Elle offre des coûts très bas mais affaiblit et discrédite aussi le fonctionnement des marchés cotés en favorisant une déconnexion entre le prix et la réalité économique des entreprises.
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ZOOM SUR BDL CAPITAL MANAGEMENT
BDL Capital Management, fondée en 2005, est une société de gestion française indépendante investissant dans des entreprises européennes cotées. Gérant 2,9 milliards d’euros avec une équipe de 41 collaborateurs, dont 16 analystes/gérants, elle privilégie l’analyse fondamentale en réalisant environ 1 000 rencontres entreprises annuelles.
BDL Capital Management utilise trois principales stratégies d’investissement :
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Analyse fondamentale : Via les fonds Long only (BDL Conviction) et Long/Short (BDL Rempart), elle investit dans des entreprises sous-évaluées et vend à découvert celles surévaluées.
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Gestion quantitative : (Durandal) Cette stratégie utilise des outils internes pour évaluer et limiter les risques tout en optimisant la performance.
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Gestion multithématique : (BDL Transitions) Focalisée sur des thèmes ESG comme l’énergie, l’écologie, le digital, la santé, etc. Ce fonds est labélisé ISR et SFDR 9.
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