Interview de Jean-Benoît Romon, Directeur Commercial de Xerys Invest
Retrouvez l’interview de Jean-Benoît Romon, Directeur du Développement Commercial chez Xerys Invest. Pour information, la société de gestion est une société française de capital investissement 100 % indépendante. Et nous avons la chance de la compter parmi nos partenaires !
Jean-Benoît Romon, pouvez-vous nous dire comment vous travaillez au sein de l’équipe de Xerys Invest ? Quel est votre rôle précisement ?
Chez Xerys Invest, la société de gestion travaille avec une équipe d’analystes qui sélectionnent et suivent les investissements que nous faisons dans les participations. Ces dernières, en plus d’être accompagnées par l’analyste dédié, sont suivies par un ou plusieurs Seniors Advisors (nos Experts), qui siègent le plus souvent dans l’organe de surveillance, voire de direction de la participation.
Ce modèle permet de proposer un accompagnement sur mesure à la fois stratégique et opérationnel aux dirigeants de nos sociétés en portefeuille, en leur proposant leur expérience et compétence, pour passer avec succès les étapes clés de leur développement.
Nous accompagnons nos entreprises à chaque étape de leur développement, du capital-risque jusqu’à la maturité. Les investissements réalisés sont principalement en Série A et Série B, afin d’accompagner les entrepreneurs dans la phase post-amorçage et les guider tout au long du développement. Pour répondre aux attentes de ses investisseurs, Xerys Invest offre la possibilité d’investir « à la carte » dans chacune des participations via des stratégies mono-investissement ou des fonds mutualisés sectoriels, spécifiquement adaptés aux besoins et aux profils. Nous avons des enveloppes de collecte limitées qui correspondent au financement du business plan validé avec les dirigeants. Nous proposons à nos partenaires des typologies de fonds qui répondent aux différentes stratégies d’investissement. Enfin, aujourd’hui le ticket minimum pour un investisseur est en principe de 100 000 euros, via nos différents fonds.
Quel type d’entreprises détenez-vous en portefeuille et pourquoi ce choix de secteurs / ce choix de taille d’entreprises ?
Nous investissons principalement dans les secteurs de la santé, de la GreenTech et des nouvelles technologies connectées, afin de répondre aux transformations sociétales de demain. Nous ciblons essentiellement des entreprises françaises à fort potentiel de développement avec des technologies de rupture qui répondent à des enjeux sociétaux et des besoins non satisfaits et visant une expansion rapide à l’international.
Recherchez-vous de nouvelles entreprises à financer ? En France ? A l’Étranger ?
Nous souhaitons maintenir le modèle qui fait notre succès ; à savoir relativement peu de dossiers, ce qui nous permet d’avoir un accompagnement au plus proche des dirigeants et d’être toujours à l’écoute de leurs besoins et pouvoir maîtriser davantage leurs avancées. Bien sûr, nous observons attentivement le marché et les opportunités qui se présentent et en analysons les projets portés, mais in fine, nous retenons moins de 1% des propositions étudiées.
Comment vous distinguez-vous de la concurrence ? Quelle est la proposition de valeur de Xerys Invest ?
Le modèle Xerys est un modèle basé sur la transparence et sur l’accompagnement humain. Nous proposons à nos partenaires et leurs clients investisseurs de nous suivre et d’investir sur un portefeuille déjà constitué ; ils savent à l’avance dans quel secteur voir dans quelle société le fonds va être investi, les conditions de l’investissement envisagé, voire déjà négocié avec la cible et le montant d’investissement dont celle-ci a besoin. Année après année, ils peuvent continuer à accompagner l’évolution de ces PME françaises et les voir se développer en leaders sectoriels.
Quelle est votre programme CRM ? Digitalisation ?
Nous renforçons nos équipes back et middle office, l’équipe commerciale dans le but de mettre nos partenaires au centre de la stratégie de développement de Xerys Invest. Nous allons aussi initier notre digitalisation, avec un parcours de souscription en ligne, un extranet partenaire et investisseurs.
Comment voyez-vous la conjoncture sectorielle en ce moment ? Quelles sont les tendances que vous identifiez ?
Nous observons clairement une tendance à la démocratisation des offres de private equity pour la clientèle retail ; private equity, private debt, infrastructure, club deal immobilier. La tendance est au real asset avec des marchés cotés volatils et un retour de l’inflation qui chahute le marché obligataire, les investisseurs cherchant à se retrancher sur des actifs tangibles, qui sur le long terme performent plus que les autres et qui donnent aussi du sens à leur épargne. Comme nous le voyons depuis un an, certains grands acteurs du marché proposent des fonds spécialement créés pour le retail avec des tickets d’entrée très bas. Ce n’est pas le modèle que nous avons choisi, nous préférons rester exclusif et confidentiel. Nous avons de toute façon des enveloppes limitées.